• Le concept d'entité juridique dans la directive 2019/1937 de l'Union européenne sur la protection des lanceurs d'alerte.
    L'article présenté concerne le concept d'entité juridique dans la directive (UE) 2019/1937 du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2019 relative à la protection des personnes signalant des infractions au droit de l'Union. Les problèmes fondamentaux qui demandent à être clarifiés pour caractériser juridiquement ce concept sont sa relation avec les concepts de personne morale et d'employeur, et la forme juridique de son fonctionnement. L'auteur examine ces questions en tirant des conclusions des caractéristiques des relations juridiques qu'une personne morale noue en rapport avec le rôle qui lui est assigné dans la directive et de la nature de ses droits, obligations et responsabilité juridique. Par conséquent, il conclut que la directive ne prescrit pas de forme juridique spécifique pour une personne morale. Toutefois, elle estime justifié d'adopter le principe du rattachement par le droit national de l'attribut d'une personne morale aux unités organisationnelles dotées de la personnalité juridique ou d'une capacité juridique équivalente, ce qui n'exclut pas les dérogations nécessaires.
  • Economie sociale – une nouvelle loi comme un pas vers le plein emploi ?
    L'article porte sur certains aspects de la loi sur l'économie sociale votée en août 2022. Cette loi est appelée à devenir un instrument de politique active de l'emploi, introduisant une nouvelle qualité en mettant l'accent non seulement sur le calcul économique basé sur les coûts, mais aussi sur la valeur sociale de l'emploi. travailler. Les entreprises sociales sont un facteur important dans la construction d'un marché du travail inclusif et créent ainsi les conditions d'un meilleur développement social. Bien que la nouvelle loi ait ses limites, les instruments strictement liés à l'emploi doivent être évalués positivement.
  • Temps de travail en emploi parallèle.
    L'article est consacré à l'analyse du temps de travail en emploi parallèle. Des remarques générales sur le temps de travail dans un tel modèle d'emploi ont été présentées, y compris ce que l'on appelle l'emploi fractionné, qui se produit souvent dans les groupes de capitaux. Les auteurs présentent les insuffisances du travail parallèle à l'égard d'un salarié individuel et s'interrogent sur la légitimité d'une limitation du temps de travail. Dans ce contexte, ils présentent de brefs commentaires sur le temps de travail dans les transports - aériens et routiers. Les solutions de transport se juxtaposent à la réglementation du temps de travail des salariés des entités médicales. Compte tenu des motifs de limitation du temps de travail dans les transports, les auteurs se demandent si un dispositif similaire ne devrait pas s'appliquer également aux salariés des entités médicales.
  • Le droit légal de retirer une demande de pension est-il illimité ?
    L'article fait référence aux questions liées à la possibilité de retirer une demande de pension de vieillesse, présentée en vertu des dispositions reconnues par le Tribunal constitutionnel comme inconstitutionnelles. Dans le contexte des faits concernant les femmes nées en 1953, des dispositions sélectionnées du droit de la sécurité sociale, du droit civil et de la procédure administrative ont été analysées. Cela a permis de conclure qu'il n'est pas possible de retirer une demande de pension de vieillesse dans une situation entraînant des privilèges injustifiés pour les personnes initialement lésées par des dispositions inconstitutionnelles. Il devrait être considéré comme injustifié d'exiger une prestation nettement supérieure à celle qui serait due à d'autres personnes qui en font la demande au même moment et dans la même situation de fait, mais sur la base de dispositions conformes à la Constitution.
  • Reprise des procédures dans les affaires disciplinaires des enseignants universitaires.
    L'institution de la réouverture des débats est un moyen extraordinaire de vérification des décisions rendues dans les procédures disciplinaires des professeurs universitaires. Son essence consiste dans le réexamen et la résolution d'une affaire disciplinaire terminée et non susceptible d'appel selon la procédure ordinaire, si la procédure a été affectée par un vice de droit qualifié. La fonction principale de la procédure de renouvellement est de protéger l'État de droit et les intérêts vitaux des enseignants universitaires et/ou de leurs familles.
  • Projet de directive du Parlement européen et du Conseil relative à l'amélioration des conditions de travail par le biais de plateformes en ligne.
    En décembre 2021, la Commission européenne a proposé une directive pour améliorer les conditions de travail des employés des plateformes électroniques. Il s'agit du premier projet législatif visant à réglementer le marché du travail électronique en plein développement. Il est prévu que 43 millions de personnes seront employées via des plateformes en ligne dans l'Union européenne en 2025. Les innovations sur le lieu de travail, tant qu'elles ne portent pas atteinte aux droits des travailleurs, sont soutenues par la Commission européenne. L'auteur présente les instruments et constructions juridiques - la présomption d'emploi des salariés et la gestion transparente de l'organisation du travail - proposés par les instances de l'UE, le Parlement européen et le Conseil. Pour que l'économie atteigne un objectif à la fois innovant et inoffensif pour l'employé, à savoir les technologies électroniques modernes de l'emploi, il est nécessaire de réglementer uniformément les emplois sur le marché commun européen. Il est donc nécessaire de réglementer à la fois le statut juridique des salariés et de définir les compétences des institutions nationales publiques, administratives et judiciaires tenues de les protéger juridiquement.
  • Résiliation d'un contrat de travail par un employé pour des raisons non liées à l'employé et droit à une indemnité de départ en vertu de l'art. 8 de la loi sur les licenciements collectifs.
    L'auteur présente la jurisprudence de la Cour suprême concernant la notion de motif non lié au salarié au sens de la loi sur les licenciements collectifs et le droit à l'indemnité de départ qui en découle en vertu de l'art. 8 de la présente loi. Il le fait dans le contexte du dernier arrêt de la Cour suprême dans ce domaine, dans lequel la Cour a pour la première fois explicitement indiqué que toutes les situations de mauvaise exécution des tâches par un employé ne peuvent pas être qualifiées de motif pour l'employé, et que la résiliation unilatérale du contrat par le salarié ne fait pas obstacle à l'acquisition du droit à l'indemnité de départ prévu par la présente loi.

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